Muse de l'éternelle naissance

Muse de l'éternelle naissance 96,7x34 Acrylique sur toile 2012, prix : 25000 frs (contact: 87.778176)

Figure allégorique de la résurrection et de la survie de l’âme, le Phoenix est présenté ici comme protecteur de la Muse de la fertilité.

Oiseau fabuleux, originaire d'Éthiopie et rattaché au culte du Soleil, en particulier dans l'ancienne Égypte et dans l'Antiquité classique. Le phénix était, disait-on, une sorte d'aigle, mais de taille considérable ; son plumage se parait de rouge et d'or éclatant, et son aspect était splendide. Il n'existait jamais qu'un seul phénix à la fois ; il vivait très longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans. N'ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d'encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix.

Clio, Muse de l’histoire était connue pour chanter le passé des hommes et des cités. Pour la remercier de sa dévotion pour les hommes, les Dieux lui attribuèrent le titre de Muse de la fertilité. Clio ici s'incarne dans l'image de la déesse mésopotamienne Ishtar (confondue souvent avec la déesse sumérienne Inanna) protectrice de la cité et revêtant l’apparence d’un Phoenix flamboyant. Ishtar était considérée comme une divinité astrale associée à la planète Vénus, une déesse de l'amour et de la guerre, et souvent une divinité souveraine dont l'appui est nécessaire pour régner sur un royaume. Plus largement, son rôle symbolique est d'être une femme, d'incarner l'image d'un féminin souvent libre de toute tutelle masculine, donc l'inverse de la norme dans une société patriarcale.